Les chiffres-clés de l’immobilier du marché des bureaux en Île-de-France, ainsi qu’un aperçu du marché européen, pour le mois d’octobre.

Les chiffres-clés de l’immobilier du marché des bureaux en Île-de-France, ainsi qu’un aperçu du marché européen, pour le mois d’octobre.

Selon Ludovic Delaisse, Directeur Général et Directeur du pôle Agence France de Cushman&Wakefield, " nous voici à 26 jours de la fin de l’année, et à ce stade, nous avons enregistré 1,8 million de m² placés au 1er novembre. 200 nouvelles signatures ont eu lieu au cours du mois d’octobre portant le cumul annuel à près de 2 600 signatures, soit 7% de moins que l’année dernière et moins 11% si l’on se concentre sur les volumes."

La configuration de la demande placée révèle des lignes de fracture importantes :

– Une croissance des volumes en première couronne (351 000 m², +16%),

– Un recul mesuré (-9%) dans la capitale (761 500 m²),

– Un ralentissement assez marqué dans l’ouest (-17% pour le croissant ouest et -20% à La Défense).

Le segment des surfaces inférieures à 5 000 m² conserve sa bonne dynamique. Les grands gabarits sont impactés par un double recul : celui du nombre des signatures (-13%) et de leur taille moyenne (passée de 12 300 m² à 10 900 m²). Le volume traité (598 500 m²) se contracte ainsi de 23% en un an. Nous maintenons notre projection d’une demande placée de 2,3 millions de m² de bureaux en fin d’année 2019.

En Europe, la demande placée à Londres, qui se situe aux alentours de 800 000 m², est en ligne avec sa moyenne sur 5 ans ; les métropoles régionales en revanche – environ 350 000 m² – affichent une forte contraction (-26%) de leur demande placée par rapport aux résultats passés. Les taux de vacance sont bas : 5% à Londres et 7% en moyenne dans les marchés secondaires. Les loyers sont plutôt stables à Londres et progressent dans quelques marchés seulement comme Manchester, Bristol et Glasgow.

En Allemagne, 2,5 millions de m² ont été placés sur les cinq principaux marchés, un chiffre stable d’une année sur l’autre. Selon les secteurs considérés, les dynamiques sont très différentes : ainsi observe-t-on une croissance à deux chiffres à Berlin et Düsseldorf, stable à Hambourg, et une baisse marquée à Munich et Francfort. La vacance est très faible de 2% à 7%. Partout les loyers progressent avec une croissance de 18% à Berlin, à 455 €/m² /an pour le CBD.